Marottes

On dit souvent en parlant d’une passion : avoir une « marotte »  une « danseuse ». Une de mes marottes est justement de me payer de temps en temps une de ces têtes en carton, dont la plupart ont été produites aux alentours de 1880 par la maison Danjard ou les établissemets Paindebled.


Un excellent texte sur le site Parole et Patrimoine vous donnera une bonne idée de l’histoire et de l’émotion procurée par la contemplation d’ une de ces têtes en carton http://parole-et-patrimoine.org/coiffes/dhier-a-aujourdhui/rever-sur-les-marottes.html?showall=1


La marotte n’est pas pour autant une poupée ordinaire, mais bien une jeune femme un peu naïve avec un regard en coin ou une coquetterie dans l’oeil sur certains modèles.


Une bouche bien dessinée lui assure un pouvoir de séduction qui reste actif beaucoup plus longtemps qu’un sourire Colgate, et leur carton centenaire conserve un charme qui pourrait rivaliser avec la plastique des bimbos les plus siliconées. Il est assez rare de mettre la main sur une marotte ayant gardé l’éclat de sa peinture d’origine et son carton bien souvent cabossé est aussi dur à réparer que les outrages du temps.

La dame a mal à son un nez rapé et son crâne fendu, digne d’un beau carton en scooter sans casque, mériterait l’intervention d’un chirurgien aux doigts de fée ou en tous cas tous les soins des collectionneurs qui les traque à travers la France.

Si vous avez des photos à faire partager, des recherches en cours ou si vous proposez de vous séparer d’une tête ou deux, faites nous signe, on en parlera sur ces pages.. Les marottes mesurent en général entre 35 et 40 cm de haut et se monnayent pour quelques centaines d’euros selon l’état. Les plus belles s’arrachent entre amoureux jaloux de leur carton bouilli

Laisser un commentaire